Traditionnellement, l’Académie Américaine s’oppose au cinéma de festivals. La palme de Cannes a toujours été l’antonyme professionnel pour l’oncle d’outre-mer. Pendant des années et des décennies, l’Oscar affirmait son engagement envers le cinéma au Box-Office et les tendances de marché à l’écran.
Cependant, la fracture de 2020 a brisé de nombreux stéréotypes. Tout d’abord, il s’agit de la première du film de Quentin Tarantino à Cannes le printemps dernier, à qui s’est ouvert le don de prédire son avenir créatif. (Je vous rappelle Il était une fois à Hollywood, c’est son neuvième et avant-dernier film. Et, selon sa propre prédiction, Quentin Tarantino ne réalisera que dix films au cours de sa carrière.)
Deuxièmement, le principal palmier d’or de la côte d’Azur reçoit un réalisateur coréen avec un film avec le titre pas romantique Parasite. Les coréens dans le top du classement cinématographique – c’est déjà assez inhabituel en soi. Nous sommes déjà habitués le cinéma iranien avec plaisir esthétique à tous les meilleurs sites de festivals du monde, nous avons choisi nos acteurs préférés de la cinématographie turque psychologique. Mais les coréens … c’est K-pop, Dorama et kimchi. Et les Doramas ne sont pas des drames, comme on le sait. Et le kimchi aussi, ce n’est pas le repas principal. Même les spécialistes du cinéma peuvent difficilement se souvenir quelqu’un d’autre que Kim Ki-Duk.
Cependant, soit le Cannes est passé la position de bastion du «pure cinéma de festivals et a pris un cours sur les intérêts d’un «simple spectateur», soit la “vague coréenne” est devenu tellement déchaînée, qui a déferlé sur tous les écrans du monde… Mais, le fait ! Le film de la Corée du Sud, à conquête le Cannes, recueille trois Oscars à la fois dans sa tirelire. Et c’est le cas jamais été auparavant. Et c’était troisièmement.
Au crédit des anciens triomphateurs d’Oscars, il convient de préciser qu’avant 2020, aucun film d’origine non hollywoodienne n’a été nominé pour plus d’une nomination, pour le meilleur film en langue étrangère. Oui, et peut-être, le Parasite manque-t-il à atteindre le niveau habituel de divertissement et d’effets spéciaux pour Oscar en général. C’est ce qu’on ne pouvait s’attendre pour ce film, la reconnaissance de la part de l’Académie Américaine du cinéma.
Le Festival de Berlin, qui a changé son directeur artistique l’année dernière, a lancé la nouvelle ciné-décennie avec des déclarations très prétentieuses, proclamées sa mission de trouver le cinéma d’un avenir qui n’a même jamais existé. Cependant, le concours s’est terminé sans sensation. Dans les meilleures traditions de Festivals cinématographiques, le premier prix était gagné par un film iranien, et il est tout à fait mérité. Il ne s’est pas passé sans un peu de politique: l’ourse d’argent est allé aux États-Unis pour un film sur la maturité difficile de jeunes filles et la première gestation, comme d’habitude, malchanceuse. Pour la meilleure réalisation, juste au cas où, on a donné le prix au cinéaste coréen pour soutenir la tendance coréenne actuelle. Et le prix le quatrième d’important, pour le meilleur scénario, est décerné au film européen. Personne n’est offensé.
La quarantaine mondiale a renversé le calendrier des Festivals et arrêté les tournages. En particulier, il a reporté indéfiniment par le Festival de Moscou. Pour le moment, ce n’est pas clair si le Festival de Cannes aura lieu ou sera également reporté à des dates inconnues. Quelles autres surprises attendent nous à la rupture de cette décennie magique? on ne peut que deviner! … et attendez-les avec impatience ! Lavez-vous les mains, portez des masques et restez calme. Cela va être intéressant !